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Glossaire

Eaux côtières

Eaux de surface situées entre la ligne de base servant pour la mesure de la largeur des eaux territoriales et une distance d’un mille marin.

Eaux de baignade

Eaux ou parties de celles-ci (zone d’un plan d’eau,...), douces, courantes ou stagnantes, ainsi que l’eau de mer, dans lesquelles la baignade :
  • est expressément autorisée par les autorités compétentes dans la mesure où elles satisfont à des normes européennes
  • n’est pas interdite et habituellement pratiquée par un nombre important de baigneurs.

Eaux de surface

Toutes les eaux qui s’écoulent ou qui stagnent à la surface de l’écorce terrestre (lithosphère). Les eaux de surface comprennent :
  • les eaux intérieures (cours d’eau, plans d’eau, canaux, réservoirs), à l’exception des eaux souterraines,
  • les eaux côtières et de transition.

Eaux de transition

(Définition de la directive cadre sur l’eau) Eaux de surface situées à proximité des embouchures de rivières ou de fleuves, qui sont partiellement salines en raison de leur proximité des eaux côtières mais qui restent fondamentalement influencées par des courants d’eau douce.

Eaux intérieures

(Définition de la directive cadre sur l’eau) Toutes les eaux stagnantes et courantes à la surface du sol ainsi que toutes les eaux souterraines, et ceci en amont de la ligne de base servant pour la délimitation des eaux territoriales.

Eaux résiduaires

Voir Eaux usées.

Eaux souterraines

Toutes les eaux se trouvant sous la surface du sol en contact direct avec le sol ou le sous-sol et qui transitent plus ou moins rapidement (jour, mois, année, siècle, millénaire) dans les fissures et les pores du sol en milieu saturé ou non.

(voir aussi Aquifère)

Eaux territoriales

Zone de mer adjacente sur laquelle s’exerce la souveraineté de l’Etat côtier au-delà de son territoire et de ses eaux intérieures (largeur maximale : 12 milles marins soit 22,2 km à partir de la ligne de base).

Eaux usées

Eaux ayant été utilisées par l’homme. On distingue généralement les eaux usées d’origines domestique, industrielle ou agricole. Ces eaux sont rejetées dans le milieu naturel directement ou par l’intermédiaire de système de collecte avec ou sans traitement.

Eaux usées

Eaux ayant été utilisées par l’homme. On distingue généralement les eaux usées d’origines domestique, industrielle ou agricole. Ces eaux sont rejetées dans le milieu naturel directement ou par l’intermédiaire de système de collecte avec ou sans traitement.

Échelle limnimétrique

Règle graduée permettant d’apprécier directement la cote du niveau de l’eau dans un réservoir, un cours d’eau, etc.

Éclusée

Volume d’eau lâchée à partir d’un ouvrage hydraulique (ouverture d’une porte d’écluse, turbinage d’eau stockée dans un barrage réservoir...) et se traduisant par des variations de débits brusques et artificiels.

Écosystème

Ensemble des êtres vivants (la biocénose), des éléments non vivants et des conditions climatiques et géologiques (le biotope) qui sont liés et interagissent entre eux et qui constitue une unité fonctionnelle de base en écologie.

L’écosystème d’un milieu aquatique est décrit généralement par :
  • les êtres vivants qui en font partie
  • la nature du lit et des berges
  • les caractéristiques du bassin versant
  • le régime hydraulique
  • la physico-chimie de l’eau.

Écosystèmes associés

Ensemble en relation permanente ou temporaire avec le milieu courant par des connections soit superficielles soit souterraines : îles, bras morts, prairies inondables, forêts inondables, ripisylves, sources et rivières phréatiques...

Écotone

Zone de transition entre deux écosystèmes.

Entretien des cours d’eau

Ensemble d’actions régulières visant à conserver les potentialités de l’écosystème (biotope, habitat et reproduction des espèces, écoulement des eaux, stabilisation des rives, filtration des eaux), à satisfaire les usages locaux (navigation, loisirs, pêche, paysages,...) et à protéger les infrastructures et les zones urbanisées.

Entretien des cours d’eau

Ensemble d’actions régulières visant à conserver les potentialités de l’écosystème (biotope, habitat et reproduction des espèces, écoulement des eaux, stabilisation des rives, filtration des eaux), à satisfaire les usages locaux (navigation, loisirs, pêche, paysages,...) et à protéger les infrastructures et les zones urbanisées.

Épandage des boues

Opération qui consiste à répandre des boues (boues d’épuration, de curage,...) à la surface du sol, en vue de leur dégradation biologique par les micro-organismes du sol et/ou de son utilisation par la flore ou la culture présente sur ce sol.

Épi

Ouvrage établi suivant un certain angle dans un cours d’eau pour fixer la forme de son lit.

Espèce vulnérable

Espèce dont le passage dans la catégorie des espèces en danger est jugé probable dans un avenir proche en cas de persistance des facteurs qui sont cause de la menace.

État chimique

L’état chimique est l’appréciation de la qualité d’une eau sur la base des concentrations en polluants. L’état chimique comporte deux classes : bon et mauvais.

Voir bon état chimique.

État des lieux

(au sens de la directive cadre) L’état des lieux (ou « caractérisation » selon la terminologie de la directive cadre) correspond à une analyse d’ensemble du district, balayant trois aspects :
  • les caractéristiques du district ;
  • les incidences des activités humaines sur l’état des eaux ;
  • l’analyse économique de l’utilisation de l’eau.
Elle est complétée par l’établissement d’un registre des zones protégées. L’échéance pour la première restitution de l’état des lieux est fixée à décembre 2004.

État écologique

Voir bon état écologique

État quantitatif

L’état quantitatif d’une masse d’eau souterraine est l’appréciation de l’équilibre entre d’une part les prélèvements et les besoins liés à l’alimentation des eaux de surface, et d’autre part la recharge naturelle. L’état quantitatif comporte deux classes : bon et médiocre.

Voir bon état quantitatif.

Étiage

Période de plus basses eaux des rivières Voir Période d’étiage et Débit d’étiage d’un cours d’eau.

Étude d’impact

Etude dont les modalités, la nécessité et les dénominations suivant l’importance du projet (étude d’impact, notice d’impact) sont fixées par des règles définies dans les décrets. Elle consiste à identifier les facteurs liés à un projet d’aménagement pouvant avoir des effets plus ou moins importants sur l’environnement permettant ainsi d’en apprécier les conséquences et de définir des mesures correctives. Elle comprend au minimum :
  • Une analyse de l’état initiale du site et de son environnement.
  • Une analyse des effets directs et indirects temporaires ou permanents du projet : sur l’environnement et ses différents éléments (faune, flore, sites, paysages, sols, eaux, air, climat, milieux naturels et équilibres biologiques,...), sur la protection des biens et du patrimoine culturel, le cas échéant sur la communauté du voisinage ou sur l’hygiène, la sécurité et la salubrité publique.
  • Les raisons pour lesquelles le projet a été retenu.
  • Les mesures envisagées pour supprimer, réduire et si possible compenser les conséquences dommageables du projet sur l’environnement, ainsi que l’estimation des dépenses correspondantes.
  • Une analyse des méthodes utilisées pour évaluer les effets du projet sur l’environnement. Elle constitue un des éléments nécessaires au dossier de demande d’autorisation d’implanta-tion et d’exploitation des installations projetées et doit notamment figurer dans le dossier d’enquête d’utilité publique s’il y a lieu. Cette étude doit faire l’objet d’un résumé non technique.

Eutrophisation

Enrichissement des cours d’eau et des plans d’eau en éléments nutritifs, essentiellement le phosphore et l’azote qui constituent un véritable engrais pour les plantes aquatiques. Elle se manifeste par la prolifération excessive des végétaux dont la décomposition provoque une diminution notable de la teneur en oxygène. Il s’en suit, entre autres, une diversité animale et végétale amoindrie et des usages perturbés (Alimentation en Eau Potable - AEP, loisirs,...).

Évapotranspiration

Somme des flux de vapeur d’eau provenant d’une part de l’évaporation de l’eau des sols, des eaux de surface et de la végétation mouillée, d’autre part de la transpiration des végétaux. L’évapotranspiration est une composante importante du cycle de l’eau. Elle dépend de paramètres météorologiques (rayonnement, vent, température, ...), de caractéristiques du sol (humidité, albedo, ...) et de la végétation. Elle est mesurée en hauteur d’eau rapportée à une durée, par exemple en mm/jour.

Exploitation de granulats

Action d’exploiter au sens de tirer profit de l’extraction de granulats.

Extraction de granulats

Action d’extraire les matériaux alluvionnaires (galets, graviers, sables,...) du lit des cours d’eau, vallées et terrasses principalement à des fins d’exploitation (activité économique) ou d’entretien des cours d’eau.

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