Poissons en eaux de transition (estuaires)

Dans les masses d’eau de transition, un élément de qualité biologique supplémentaire est utilisé : les peuplements de poissons.

En 2006, les peuplements de poissons estuariens ont été analysés avec un outil de classification multi-métrique développé au niveau national, qui incluait 4 métriques :

• la densité totale,
• la densité d’espèces benthiques,
• la densité de juvéniles marins,
• la densité de migrateurs amphihalins.


La classification issue de cette première analyse est présentée sur la carte ci-dessous. Elle montre un état médiocre pour les estuaires de la Seine et de la Risle, et bon voire très bon pour les estuaires et fonds de baie estuariens bas-normands.

 

L’évaluation de l’état s’appuie désormais sur 7 métriques différentes, intégrées au sein de l’indicateur global " ELFI ".


Le tableau ci-dessous présente une évaluation provisoire de l’état ou plus exactement du potentiel écologique (ces masses d’eau étant fortement modifiées, hormis la Risle maritime).

L’évaluation finale sera calculée fin 2012 avec l’intégration des 3 années de suivi consécutives.

 
Néanmoins, les résultats provisoires montrent que les fonds de baie estuariens de la baie du Mont Saint Michel et de la Baie des Veys semblent en très bon potentiel, tandis que les estuaires de l’Orne et la Risle sont en potentiel/état moyen, et les trois masses d’eau de l’estuaire de Seine en potentiel médiocre (partie aval) à mauvais (parties amont et centrale).

Pour ces 2 dernières masses d’eau cependant, l’applicabilité de la métrique  est discutée, dans la mesure où ces masses d’eau concernent la partie fluviale tidale de la Seine (zone estuarienne soumis au marnage mais en amont de la limite de pénétration de la salinité, et donc constamment en eau douce).